Chapitre 1. Les sources

Приложение

 

 

 

 

 

 

 

 

суффиксы
деепричастие причастие
действит. страд.
-а, -я -в -вши ши -ущ - ющ- -ащ – ящ- -вш- -ш- -ем – ом- -им- -енн- -нн- -т-

 

Деепричастия
несовершенного вида совершенного вида
От основы глагола настоящего времени + суффиксы -а -я от основы инфинитива + суффиксы - в -вши -ши

 

 

Причастия
  настоящее время прошедшее время
от основы глагола наст. времени от основы инфинитива
дейст. страд. дейст. страд.
I спр. -ущ- -ющ- -ем- -ом- -вш- -ш- -енн- -нн -т-
II спр. -ащ- -ящ- -им-

 

Глагол на Причастия прошедшего времени
страдательн. действительн.
-ать -ять -еть - НН- посеянный   - вш- -ш- услышавший обидевший шедший  
  - ить -оть и все остальные -енн- -т- налаженный расколотый

 

Глаголы Причастия
  Настоящее время Прошедшее время
  Действ. Страд. Действ. Страд.
сов.вид переходн _ _ + +
сов.вид неперех. _ _ + _
несов.вид переходн. + + + +
несов.вид неперех. + _ + _

 

Dans la première chapitre l’auteur envisage les sources fondamentales de l’histoire médiévale des VIe-IXe siècles; on peut distinguer trois types des sources: les sources écrites, les sources épigraphiques et iconographiques et les sources archéologiques.

Pour ce qui concerne les sources écrites Régine Le Jan note les difficultés auxquelles l’historien du Haut Moyen Age se heurte : la documentation insuffisante dans cette période surtout au Nord de l’Europe, la rigidité du vocabulaire latin des documents qui est peu ouvert aux transformations sociales, la «monopolisation» du discours écrit par les clercs engagés.

Parmi les sources écrites l’auteur souligne suivantes: textes normatifs, sources diplomatiques et administratives et sources narratives.

Le fondement juridique peut être réparti en deux catégories selon qu’il s’agit de lois civiles, promulguées par le roi, et de lois religieuse, édictées par les conciles, ou de pénitentiels à l’usage de prêtres. La base du droit civil du Haut Moyen Age se constitue de deux types de loi: les lois romaines (notamment le code Théodosien) et les codes barbares qui ont été mis en écrit entre le V et IX siècle selon le peuple. Les lois barbares sont des codes de droit pénal, fondés sur le serment, qui contiennent la tarification des peines et des amendes (wergeld); elles sont aussi des codes du droit privé, réglant la transmission de l’héritage, les transferts matrimoniaux, etc.

En analysant l’activité législative des rois du Haut Moyen Age Régine Le Jan fait l’accent sur les reformes des Carolingiens (notamment de Pépin le Bref, Charlemagne) qui ont révisé la loi salique – le document juridique qui est devenu le plus important pour les francs. Cette révision a implanté dans le droit canonique de francs un nouveau type de documents législatifs – le capitulaire.

Par rapport au fonctionnement des lois dans la société du Haut Moyen Age l’auteur écrit que les actes juridiques ont la prédestination différente. Ici, on évoque un problème vraiment actuel pour cette époque – la question de l’oralité de la loi écrite. Par exemple, la loi salique s’adresse aux simples hommes libres, en même temps les nobles relèvent largement du droit coutumier.

Régine Le Jan examine aussi les autres sources écrites qui sont les actes diplomatiques et administratifs. Elle distingue trois types de ces actes: les chartes, les diplômes royaux, les cartulaires et les polyptiques. En ce qui concerne le charte l’auteur écrit: «il caractérise généralement un acte écrit, émanant soit d’un détenteur de l’autorité, soit d’une personne privée et contient soit une concession de biens, de droits, soit une décision judicaire». Les diplômes royaux nous permettent largement analyser les éléments différents de la société médiévale: les patrimoines, les investitures, les litiges fonciers, les règlements judicaires pour la parenté, etc. Les cartulaires qui contiennent les copies des chartes sont aussi les sources importantes pour l’étude de droit civil médiéval. Enfin, les polyptiques sont les sources descriptives qui représentent la structure domaniale.

Parmi les sources narratives l’auteur souligne les documents suivants: les Dix Livres d’histoires de Grégoire de Tours, la Getica de Jordanès, l’Histoire des Lombards de Paul Diacre ; La Chronique Anglo-Saxonne, etc.

En ce qui concerne les sources épigraphiques et iconographiques l’auteur dit que pendant longtemps cette source importante (surtout les peintures et les icones) ont été ignorés; néanmoins, les historiens contemporains commencent à analyser la signification des inscriptions médiévales.

Enfin, Régine Le Jan marque l’importance des sources archéologiques pour les études historiques contemporaines, surtout dans le domaine de l’environnement et des productions agricoles et constate que «le champ de l’histoire sociale se prête aux modélisations.

Chapitre 2. Ethnicités et sociétés

Dans la deuxième chapitre l’auteur analyse la construction des identités ethniques sur laquelle le fonctionnement des sociétés du Haut Moyen Age se base.

Selon Régine Le Jan, «l’ethnicité est une notion culturelle complexe qui s’exprime sous des formes politiques diverses ».

On peut constater que grâce à la tradition antique, selon laquelle les historiens distinguent les Barbares des romains, les auteurs médiévaux (tels que Jordanès, Grégoire de Tours, Isidore de Séville) développent les études sur la spécifié ethnique. L’un des critères principaux de cette distinction des gentes est évidemment la langue. L’autre critère de la spécificité est les armes et la manière de combattre. Le troisième aspect de distinction est le type de vêtements et de coiffure.

Régine Le Jan note beaucoup d’exemples sur ces types de la spécificité ethnique en parlant de la distinction entre les romains et les tribus barbares (les Goths, les Francs, les Wisigoths, etc.).

La deuxième question que l’auteur évoque par rapport à l’ethnicité est le problème de l’ethnogenèse. Elle dit que «l’identité ethnique se fondait largement dans la croyance en une origine commune, comme le montrent les exemples goths, lombards et francs». On peut trouver l’exemple représentatif dans les modalités de l’ethnogenèse franque. Le mythe fondateur des francs se constitue sur la tradition des tribus galloises et se développe dans l’époque de Clovis (V siècle) avec la fondation d’un royaume. Ces facteurs ont contribué à la création d’une mémoire collective franque.

En parlant de la notion de l’ethnicité Régine Le Jan aussi souligne le facteur du droit. L’obéissance à la même coutume législative favorise à l’unité du peuple; en ce cas les exemples des Wisigoths avec leur Lex Wisigothorum et les Francs avec leur loi salique sont représentatifs.

La question de l’ethnicité est liée avec la question de l’état. Au Moyen Age de VI-VII siècle on peut distinguer deux types de monarchies barbares qui sont propres aux royaumes romano-germaniques. Le premier type qui est attribué à la notion de roi de la gens s’est constitué distinctement chez les Lombards avec la puissance royale sur un seul peuple. Le deuxième type est notamment présenté par le royaume des Francs, fondé par Clovis, et entends la notion de roi de gentes et de la pluriethnicité du royaume. Le développement de ce dernier type atteint son point culminant à l’époque de Charlemagne avec la fondation de l’empire en 800.

En ce qui concerne l’ethnicité par rapport à la domination sociale Régine Le Jan souligne trois types des sociétés: les sociétés « étatiques » (les royaume romano-germaniques) où les transformations politiques, économiques et culturelles sont largement représentées, les sociétés tribales (les Scots d’Irlande, les Pictes d’Ecosse, Bretons du Pays de Galles, Frisons, Saxons, etc où les structures étatiques sont complètement absentes ou particulièrement faibles et l’exemple des sociétés anglo-saxons où les tendances de la transformation sociale a un caractère transitoire.